Impacts sur la Santé

Année 2016

Le caractère néfaste de l'amplitude de modulation excessive (EAM) du bruit éolien officiellement reconnu en Grande Bretagne.


https://www.gov.uk/government/publications/review-of-the-evidence-on-the-response-to-amplitude-modulation-from-wind-turbines

Il y a tout juste un an, le député Chris Heaton Harris remettait au gouvernement anglais un important rapport d’experts indépendants sur les critères de gêne spécifiques au bruit éolien.
Ce rapport, composé de 13 « work packages », mettait clairement en évidence le rôle majeur de la modulation d’amplitude excessive (EAM).

Cette modulation, provoquée par chaque passage des pales devant le mât, peut devenir rapidement obsédante. Mais sa valeur peut être masquée selon le traitement appliqué aux données mesurées.
Sans même aller jusqu'à l'absence totale de prise en compte de cette modulation, comme c'est le cas en France.

Dans la présentation de ce rapport, figure une comparaison de différentes méthodes permettant d'en déterminer la valeur.



Pour mémoire, c'est cette différence qui avait suscité un scandale dans la presse anglaise qui avait évoqué l'analogie avec le "logiciel truqueur" de Volkswagen.

Après avoir été officiellement saisi par Chris Heaton Harris, le Gouvernement anglais  [Department of Energy & Climate Change (DECC)] avait mis en place une commission d'enquête qui vient tout juste de  rendre ses conclusions, "en réponse au problème croissant de l'impact des modulations d'amplitude excessives sur les résidents".

Ce rapport gouvernemental conclut sans équivoque:

"Les conclusions de cet examen sont qu'il existe des preuves solides qu'une amplitude de modulation  excessive est suffisante pour entraîner une augmentation de la gêne due au bruit de l'éolienne, et que celle ci doit être contrôlée à l'aide d'une méthode appropriée. Les éléments clésnécessaires à la formulation de telles conditions ont été conseillés."
("The review has concluded that there is sufficient robust evidence that excessive AM leads to increased annoyance from wind turbine noise, and that it should be controlled using suitable planning conditions. Key elements required to formulate such a condition have been recommended.")

Ce rapport peine à déterminer les seuils d'une amplitude "significative", "excessive" et "inacceptable", mais en décrit l'émergence de la gêne pour les riverains dès 2dB d'amplitude (peak-to-trough) et souligne l'importance de la relation dose/réponse, qui est fonction de la durée de l'exposition.


En France, le rapport AFSSET de mars 2008 relevait bien que "Le caractère impulsionnel est avéré en présence de battements ou de "flapping" : dans les régions anglo-saxonne ou nordique, il est parfois traité selon la méthode de la norme ISO 1996, par des pénalités forfaitaires de 5 dB".

Et concluait cependant que : "la plus totale ignorance est de règle quant à l'existence d'effets de seuil, de validité spectrale, d'application aux bruits impulsionnels, de validité en fonction de la durée d'exposition, et de limitations diverses".





Année 2015


L’assemblée des médecins allemands, réunis en congrès à Frankfort du 12 au 15 mai 2015 vient de lancer une alerte (Beschlussprotokoll des 118. Deutschen Ärztetages in Frankfurt am Main vom 12. bis 15.05.2015 [PDF] p353) concernant l’impact néfaste sur la santé de l’implantation d’éoliennes à proximité des habitations.
Elle attire l’attention sur les graves carences des critères de danger retenus et tout particulièrement sur les risques liés aux basses fréquences et infrasons. Ce rapport souligne les effets sanitaires néfastes des fréquences éoliennes inférieures à 1 Hz et mentionne leurs effets potentiels même en l’absence de toute rotation des pales, sous la seule action des vibrations solidiennes générées par le mat.


En Région Wallonne, le cadre de référence préconise la distance aux habitations de la manière suivante: quatre fois la hauteur de l'éolienne, à savoir environ 600m, sauf dans deux cas:
  • Pour les habitations ne se situant pas en zone d’habitat (par exemple en zone agricole) 
  • En cas de présence d’un bruit de fond où la distance est ramenée à 400 m
Notons que dans d’autres pays, la distance est beaucoup plus grande. Pourquoi faire deux poids, deux mesures en fonction de l’endroit où on habite ? 

Au vu du nombre d'études qui indiquent que les éoliennes pourraient avoir des effets nocifs pour la santé, la Belgique ne devrait-elle pas appliquer le principe de précaution et augmenter la distance relative aux habitations. N’oublions pas que le conseil supérieur de la santé a en Belgique a préconisé en mai 2013 que notre pays « devrait participer à ou prendre l’initiative d’une étude internationale sur les impacts spécifiques éventuels du fonctionnement d’éoliennes sur la santé et le bien-être. »

Année 2014

Une étude du Professeur Émérite Alun Evans, de l'Université de Belfast :

- les éoliennes ont des effets nocifs sur la santé ;

- leur distance des habitations doit être accrue; un consensus international est en train d'émerger pour 2 km, et certains pays optent pour 3 km.

http://www.principia-scientific.org/wind-farms-and-health.html?utm_campaign=newsletter_april_3_2014&utm_medium=email&utm_source=newsletter


En Bavière, les habitations doivent être distantes de 10 fois la hauteur des éoliennes.

http://www.spiegel.de/wirtschaft/unternehmen/energiewende-seehofer-bremst-bau-von-windraedern-in-bayern-a-963329.html


La presse fait état d’une étude australienne qui affirmerait que les éoliennes modernes ne seraient pas mauvaises pour la santé.


Nous avons pris le temps de lire cette étude.


L’étude avoue que sur 3356 articles respectivement scientifiques et publications publiques, elle n'en a retenu que respectivement 7 et 4, en appliquant une dizaine de critères de sélection. La conclusion émanant de ce rapport n’est dès lors basée que sur ces 11 éléments (page 5: critères d'inclusion de l’information). Dans quel but ?

De plus, comme nous pouvons lire sur la page 6 : "No studies were identified that specifically looked at possible effects on human health of infrasound (sound at a frequency lower than 20 Hertz) and low-frequency noise or electromagnetic radiation from wind turbines. 
En d'autres termes, aucune étude n'a sérieusement envisagé les effets d'infrasons et de champs magnétiques sur la santé... l’étude laisse donc cette partie dans l’ombre.

Rappelons d’autre part qu’en Australie, des médecins ont créé la fondation Waubra :


Rappelons également qu’en Australie la densité de population est beaucoup moins élevée qu’en Wallonie -les premières habitations se retrouvent à 1 km d’un parc éolien contre 400/600 mètres en Wallonie.

Nous pouvons d’autre part relever qu’une autre étude scientifique récente et plus complète au Canada fait état quant à elle d'effets indésirables des éoliennes industrielles sur la santé en affirmant que les éoliennes trop proches des habitations ont des effets négatifs sur la santé. 


De nouvelles études médicales et scientifiques continuent à voir le jour et à mettre l’accent sur la nocivité de l’éolien industriel sur la santé humaine. En Finlande par exemple, le ministre des affaires sociales et de  la santé reconnaît qu’une distance de 500 m entre toute habitation et la première éolienne  est largement insuffisante et demande une distance de 10 fois la hauteur totale de l’éolienne. Il précise en outre que des enjeux politiques et économiques ne peuvent prendre le dessus sur la santé des individus.


Dans la même optique, une étude clinique et scientifique de médecins canadiens réaffirme que les éoliennes industrielles peuvent nuire à la santé humaine si elles sont situées trop près des résidents ; une distance de 500 m reste donc largement insuffisante en termes de protection de notre santé 


Année 2013

Voici u tableau récapitulatif sur les "impacts Santé' présentée

https://drive.google.com/file/d/0BzgsIM-vNydwalhpOUdTNUVOT2M/edit?usp=sharing

Ce document confirme les récentes révélations sur les rapports médicaux concernant le lien entre les troubles subis par les époux Noury en France et les éoliennes placées  à 1 km de leur habitation :
et ce, malgré le fait que la France est déjà plus protectrice en matière de bruit provoqué par les éoliennes que la Belgique puisque la réglementation ICPE française autorise les éoliennes à un bruit ambiant de 35dB !! 

Les éoliennes placées près d'habitations ont un impact négatif sur la santé des riverains.
Déprime, Stress, Irritabilité, Angoisses, Nausées, Troubles du sommeil et du repos, Arythmies cardiaques, Céphalées, Vertiges, Nausées, Nystagmus (oscillations involontaires oculaire), Trémulations (agitation involontaire), Dyspnées (sensation pénible de la respiration), Troubles circulatoires, Troubles visuels, Diarrhées, Acouphènes (bourdonnement d'oreilles) , troubles du sommeil, ...
Voilà le résultat de tests cliniques subis par les riverains des éoliennes ..Et ces troubles ont été observés dans une zone de 5 km de rayon autour des éoliennes

Eh oui, la pollution sonore, infrasonore, stroboscopique et visuelle engendre les maladies environnementales dont les symptômes sont désormais bien connus: gênes visuelles, bourdonnements, insomnies, irritabilité, maladies dégénératives ou auto-immunes, allergies, syndrome de fatigue chronique...

Plusieurs médecins tirent la sonnette d'alarme : les parcs éoliens industriels ne sont pas sans effet sur la santé des riverains et de leurs enfants ;

nuisances visuelles et effet hypnotique ; Une éolienne à 3 km d'une habitation a le même effet qu’une personne qui attire votre attention avec un moulinet des bras à 50 m, avec la différence que les éoliennes ne se fatiguent jamais et continuent à vous appeler même si on les ignore. C’est la vertu prégnante d’un stimulus tournant. On ne peut plus contempler un paysage si le regard y est capté sans cesse par ces corps tournants étrangers. On ne peut donc plus laisser son regard se poser sur un paysage naturel. Il a été constaté que les habitants des alentours évitent de se promener là où ils sont encore soumis à ces engins car le voisinage de ces structures géantes devient vite oppressant. Les études sur les éoliennes en mer ont montré que l’effet désagréable d’éoliennes à l’horizon dans un paysage ne disparaît qu’à 15 km (20 km pour de grandes éoliennes).

nuisances sonores : Les pales des éoliennes produisent surtout des sons graves qui se propagent très loin sans atténuation (comme les sons des éléphants) et qui sont peu arrêtés par les obstacles habituels : végétation, fenêtres, toits. Ces sons sont émis à plus de 100 m de haut et se propagent mieux que ceux émis au sol. Le bruit est d'autant plus oppressant qu'il est rythmé

On explique également scientifiquement l’importante augmentation du bruit nocturne des grandes éoliennes. Alors qu’au ras du sol, et à 10m de hauteur, il n’y a pas de vent, des phénomènes météorologiques complexes font qu’il y en a à 100m de hauteur générant des nuisances sonores d’autant plus gênantes que le bruit ambiant diurne fait défaut. Le vent change après le coucher du soleil
la détection des infra sons par le cerveau et leurs effets : les infrasons sont des sons d'une fréquence inférieure à celle que nous percevons consciemment . Nous ne les entendons donc pas ; en revanche, ils génèrent dans notre cerveau des implusions de cette même fréquence ; cette fréquence est la même que celle à laquelle fonctionne notre cerveau . Plus précisément notre cerveau quand nous pensons et dormons génère des oscillations électromagnétiques qui seraient perturbées par celles causées par les infra sons ; il en résulte des troubles du sommeil et de la concentration
 
 Les éoliennes provoquent deux sortes de bruit :
  • un bruit audible : au niveau de la nacelle, celui-ci atteint 120 décibels et à 300 mètres, il est d’environ 45db. A comparer avec la puissance sonore d’une boîte de nuit (95 à 105 db). Les chercheurs Petersen et al. ont montré que le bruit des éoliennes était plus génant que celui provenant d’autres sources (trafic routier, aéroport). Et voir les éoliennes aggrave le sentiment de dérangement des riverains.
  • des infrasons : on ne les entend pas mais le corps les perçoit.
On distingue différents effets néfastes pour la santé engendrés par ces bruits et infrasons: (cf http://www.bape.gouv.qc.ca/sections/mandats/eole_riv-loup/documents/DA34.pdf et http://premierssoins.skynetblogs.be/archive/2010/03/06/impact-des-eoliennes-sur-la-sante.html pour plus de détails)
Des témoignages de riverains d'éoliennes en Belgique: à méditer avant qu'il ne soit trop tard à Ophain: http://ventderaison.com/video/Estinne1.php

Rapport scientifique présentant des recherches originales primaires sur des personnes symptomatiques vivant près de grandes éoliennes (1.5 à 3 MW) :

(traduit de l'anglais) http://www.windturbinesyndrome.com/img/WTS-Abridged-French-4-26-10.pdf

Les conclusions sont les suivantes:
1) Les éoliennes causent le Syndrome Eolien. Nous le savons car les personnes ont des symptômes quand elles sont proches des éoliennes et les symptômes disparaissent quand elles sont loin des éoliennes. Les familles d’étude ont conclu elles-mêmes, qu’il fallait qu’elles déménagent afin de se débarrasser de leurs symptômes, et 9 sur 10 ont déménagé. Certaines familles ont vendu, d’autres ont abandonné leur maison.





2) Les personnes ne déménagent pas à cause « d’énervement ». Les symptômes décrits tels que les privations de sommeil, les étourdissements, les nausées ne peuvent pas être écartés comme étant un simple « énervement ».


3) Le groupe de symptômes est pertinent de personne à personne, ce qui induit le terme « syndrome ».


4) Les symptômes sont les perturbations et privations de sommeil, les maux de tête, les acouphènes (tintement dans les oreilles), sensation d’augmentation de la pression à l’intérieur de l’oreille, les étourdissements, les vertiges, les nausées, les troubles de la vue, la tachycardie (rythme élevé du coeur), l’irritabilité, les problèmes de concentration et de mémoire, les passages de panique associés aux sensations de mouvement ou de palpitation à l’intérieur du corps qui surviennent pendant l’éveil ou le sommeil.


5) Les enfants sont affectés aussi bien que les adultes, surtout les adultes plus âgés.


6) Les personnes déjà sujettes aux problèmes de migraines, de sensibilité au mouvement, ou ayant la structure de l’oreille interne endommagée (comme la perte d’audition dûe à une exposition au bruit industriel) sont plus susceptibles que les autres face au Syndrome Eolien. Ces résultats ont une valeur statistiquement significative: (p < 0.01).
7) Les symptômes du Syndrome Eolien ne sont pas statistiquement liés avec de l’angoisse ou d’autres troubles de santé mentale préexistants.

8) La taille de l’échantillon, 10 familles / 38 personnes, était assez grand pour avoir une valeur statistiquement significative en ce qui concerne la susceptibilité ou les facteurs de risque.




9) Les facteurs de « susceptibilité » sont des indices pour la physiopathologie du Syndrome Eolien. Le complexe de symptômes ressemble aux syndromes causés par des dysfonctionnements vestibulaires (l’organe d’équilibre de l’oreille interne). Le mécanisme proposé est une perturbation de l’équilibre et du sens de la position par le bruit et/ou la vibration, surtout par les basses fréquences de bruits et vibrations.


10) Une révision approfondie de la littérature médicale récente révèle comment des signaux nerveux liés à l’équilibre affectent une diversité de fonctions et de secteurs du cerveau y compris la conscience spatiale, la mémoire spatiale, la résolution de problèmes spatiaux, la peur, l’angoisse, les fonctions autonomes (telles que les nausées et rythmes du coeur), et l’apprentissage par aversion. Ces relations neurologiques connues procurent un robuste cadre anatomique et physiologique pour le Syndrome Eolien.


11) La littérature médicale et technique sur la résonance du son ou de la vibration à l’intérieur des cavités corporelles (cage thoracique, crâne, yeux, gorge, oreilles) est revue, car les sujets de l’étude sont soumis à ces effets.


12) J’ai revu des études approfondies, et déjà publiées, sur les expositions à des sons de basse fréquence (expérimentales ainsi qu’environnementales). Celles-ci démontrent des effets identiques ou similaires au Syndrome Eolien sur les personnes. En effet, une étude allemande réalisée en 1996 pourrait bien être le Syndrome Eolien.


13) Des études faites récemment par correspondance avec des personnes vivant près d’éoliennes en Suède et dans les Pays-Bas sont revues. Celles-ci montrent que les personnes sont très gênées par le bruit provenant d’éoliennes à des niveaux sonores pondérés A (dBA) beaucoup plus bas que ceux de la circulation, des trains ou des avions.


14) La littérature publiée renseignant sur les effets des bruits environnementaux sur la santé cardiovasculaire et sur l’apprentissage des enfants est revue. Pour des raisons de santé, l’Organisation Mondiale de la Santé recommande des seuils plus bas pour le bruit nocturne que ceux respectés actuellement dans la plupart des pays – surtout quand le bruit contient des sons de basse fréquence.


15) Le Syndrome Eolien donne un nom et une description médicale à une série de symptômes assez graves pour chasser les personnes de leur domicile et établit des facteurs de risques médicaux pour des tels symptômes. Cette étude ainsi que d’autres études revues dans le rapport indiquent que la distance de sécurité entre une éolienne industrielle et une habitation devrait être d’au moins 2 km (1.24 miles) et plus longue pour des éoliennes plus grandes ou dans une typographie plus variée. De plus amples recherches sont nécessaires afin de clarifier les causes physiques et les mécanismes physiologiques, pour explorer les autres effets sur la santé des personnes habitant à proximité des éoliennes, pour déterminer combien de personnes sont affectées, et pour étudier les effets sur les populations spécifiques, y compris les enfants. Le financement des études par les gouvernements et les moratoires sont pertinents.


Distance minimum d'implantation:

La distance minimum recomandée pour ce type d'éoliennes industrielles est nettement plus importantes dans les autres pays: en moyenne un minimum de 1500 à 2000 m
  • France: l'académie de médecine recommande minimum 1500 m pour les éoliennes d'une puissance supérieure à 2.5 MW
  • Canada: minimum 2000 m est requis
  • Californie: minimum 2 miles = 3200 m
  • Allemagne: minimum 1500 m
  • Angleterre: minimum 2000 m pour les éoliennes entre 100 et 150 m de haut et minimum 3000 m pour les éoliennes de plus de 150 m de haut. (http://www.publications.parliament.uk/pa/ld201011/ldbills/017/2011017.pdf)
  • Ecosse: 2000 m

A noter qu'en 2001 à l'époque des plus petites éoliennes, les promoteurs préconisaient une distance de 350 m pour des éoliennes de 0.85 MW.

Le fait que la Belgique soit un petit pays fortement peuplé ne peut pas mener à la diminution des minimum acceptables mais le cas échéant à la diminution du nombre de sites à implanter.
Il faut respecter le principe de précaution et ne pas hypothéquer la santé des premières générations vivant près des éoliennes.

La Déclaration de Politique Régionale wallonne (DPR 2009 – 2014) a prévu une stratégie globale « environnement – santé » qui affirme que « si les nouvelles technologies sont source de progrès, elles suscitent parallèlement des interrogations légitimes et des craintes… »
La DPR ajoute que le gouvernement wallon s’engage dans son plan d’action à « prévenir et réduire les nuisances acoustiques dans les zones critiques où la population est exposée au bruit, mais également à préserver les zones de calme ».
Plus clair encore, le gouvernement
wallon déclare vouloir « faire prévaloir le principe de précaution, afin d’assurer un environnement sain ».

Les déclarations du Ministre Demotte lors d'une interview de 2010 vont dans un sens diamétralement opposé au principe de précaution: Rudy Demotte : « C’est vrai que dans les pays qui disposent d’espaces beaucoup plus importants, les normes peuvent être plus étendues. Mais dans notre pays à nous, qui est extrêmement urbanisé, nous ne voyons malheureusement pas de campagnes sans maisons, à perte de vue, comme c’est le cas ailleurs, il faut effectivement lire ces normes en fonction de notre réalité. »